La réalité sur la série « The Chosen »

La réalité sur la série "The Chosen" est désastreuse pour tous ceux qui veulent réellement suivre la parole de Dieu.

Cette série qui fait maintenant plusieurs impressions dans le monde chrétien est venue diviser en deux cette série. L’une classe affirme qu’elle est biblique, l’autre, qu’elle est blasphématoire. 

Nous allons voir les faits aujourd’hui et voir réellement ce qui en est avec cette série. 

 

Qui est VidAngel ou Angel Studios ?

En fait, quand vous commencez un épisode, vous avez ce logo angel studio qui apparaît. Ce studio est en fait une plateforme de streaming américaine basée en Utah. Quand vous entendez Utah cela vous fait penser à quoi ? Au mormon puisque ce sont eux qui ont fondé cet État, où du moins sont en grande partie à cet endroit. 

VidAngel (renommé Angel Studios en mars 2021), le distributeur, appartient à des mormons. La saison 2 est tournée sur un plateau de tournage mormon 1(1). Jenkins a récemment déclaré lors d’une interview mormone : « Nos désaccords portent sur ce que Jésus a fait après sa venue. Nous adorons le même Jésus. » Dallas a tort de penser que nos différences avec les mormons ne portent que sur ce que Jésus a fait après sa crucifixion. Dallas a tort de dire que les mormons et les chrétiens adorent le même Jésus. Dans l’enseignement officiel mormon, Jésus, et en fait nous tous, sommes nés sur une autre planète, et sommes venus sur terre pour acquérir un corps physique et gagner notre divinité comme tous les dieux avant nous. Je suis inquiet à ce sujet. Je ne sais pas s’il est motivé par sa situation professionnelle pour raisonner de cette façon ou s’il n’est tout simplement pas au courant des doctrines officielles des LDS, mais c’est une préoccupation. 

 

Et les acteurs ? 

Dallas Jenkin est évangélique et Jonathan Roumie, celui qui interprète Jésus, est un fervent catholique. Pour les autres acteurs, ils sont en majorité non chrétiens. 

Il faut plutôt se dire que The Chosen (l’Élu en français), qui démontre Jésus et les disciples, qui parle et s’exprime de façon beaucoup trop moderne. De plus, Matthieu est représenté comme étant un homme dans le spectre d’Asperger à l’autisme, comme plusieurs autres l’ont suggéré. Ce qui n’est pas réellement le cas dans la parole de Dieu. 

Ce Jésus que Dallas Jenkin l’a voulu représenté, n’est rien d’autre qu’un Jésus moderne et anti-biblique. 

Une autre erreur se trouve lorsque Jésus converse avec Nicodème et lui demande « que dit ton cœur ? ». Je peux vous dire – sans l’ombre d’un doute – que Jésus n’aurait jamais dit cela (Jérémie 17 : 9). 

D’un certain côté, la série nous permet de bien voir la personnalité des différents apôtres, mais cela n’enlève en rien le blasphème que la série apporte contre la parole de Dieu. 

 

Le féministe dans la série 

La plus flagrante est la façon dont la série met en avant un programme féministe. Nous en avons un premier aperçu lorsque Jésus demande à Marie-Madeleine de diriger la prière et la lecture des Écritures avant un dîner de sabbat. C’est un scénario historiquement impossible et totalement incompatible avec la culture juive du premier siècle. Tout au long de la série, Marie-Madeleine est également considérée comme « le 13e disciple » et voyage avec Jésus et ses disciples. Il aurait été culturellement et moralement inapproprié pour une femme seule de voyager avec une bande d’hommes. Et si elle l’avait fait, sa vertu et les intentions de Jésus et des disciples auraient été remises en question. Enfin, dans l’épisode 6, nous voyons Tamar et Marie-Madeleine porter l’homme paralysé à travers la foule. Ceci est en contradiction directe avec le récit de Luc 5, où il est clairement indiqué que « quelques hommes » ont porté le paralytique (voir le verset 18). Les auteurs essaient clairement d’apaiser la culture féministe américaine, même au prix d’une modification des mots de l’Écriture. 

 

Et la Bible dans tout cela ? 

 Dans tout cela, les gens croient qu’ils ont mieux compris la Bible par cette série. Et pourtant, cette série ne nous démontre pas réellement la réalité biblique. Il faut prendre cette série avec un recul et nous porter vers la parole de Dieu pour voir réellement les faits bibliques. 

 

Une série oecuménique ? 

Oui. Il consulte un prêtre catholique, un rabbin juif et un chrétien évangélique après avoir écrit chaque épisode pour s’assurer qu’il est « bibliquement exact ». On le retrouve souvent en train de dire que nous croyons tous au même Jésus ou que nous l’aimons tous. Et pourtant, la Bible ne présente qu’un Jésus, qu’une histoire véritable. Cette série construit seulement de meilleures liaisons pour une unité religieuse dans l’erreur. 

 

Le catholicisme dans tout cela ? 

Le pape est venu rencontrer en personne Jonathan Roomie(2). Pourtant il y en a plus que cela. Toute l’équipe est allée au Vatican avec le PDG de Angel Studio.  

Sur le site La Vie, un journal fondé par des laïcs catholiques dominicains, a écrit un article comme suit : « Jonathan Roumie : “The Chosen” se rapproche de la méditation ignatienne »(3). Je me suis tout de suite posé une question. Pourquoi M. Roomie, un catholique, parlerait de méditation ignatienne, donc Jésuite et en particulier pratiquée par le fondateur Ignatus Loyola ?  

Étudions un peu à ce sujet. Voici ce que nous dit Wikipédia sur la spiritualité ignatienne : 

« La spiritualité ignatienne ou ignacienne est une perception et conception chrétienne de la personne – corps et esprit – dans sa relation avec Dieu et avec le monde ambiant telle qu’inspirée par la vie et l’expérience mystique d’Ignace de Loyola. Fortement christocentrique, la spiritualité ignatienne ne conçoit pas une relation avec Dieu qui n’inclut pas un engagement au service de la communauté humaine, particulièrement dans l’Église catholique. Dans l’action au service du monde est perçue la présence même de Dieu : In actione contemplativus. » 

Quand on parle de méditation ignatienne on parle de spiritualité ignatienne qui nous mène vers les exercices spirituels. Un concept qui s’est introduit dans le protestantisme incluant l’adventisme. Ce sont des exercices mystiques et sataniques. 

Loyola dit avoir écrit ses « Exercices » sous l’inspiration de la Vierge. Voici en quoi se résume ses exercices spirituels :

« Ignace, dit plus loin M. Boehmer, a compris, plus clairement qu’aucun des conducteurs d’âmes qui l’ont précédé, que le meilleur procédé pour élever un homme conformément à un certain idéal, c’est de se rendre maître de son imagination. On fait ainsi « pénétrer en lui des forces spirituelles qu’il lui serait ensuite bien difficile d’éliminer », des forces qui sont plus résistantes que tous les principes et que les meilleures doctrines, qui, sans même qu’on les évoque, resurgissent souvent après des années des profondeurs les plus secrètes de l’âme, s’imposent à la volonté avec une telle puissance qu’elle est contrainte de ne plus tenir aucun compte des mobiles ou des raisonnements qui pouvaient leur faire obstacle, pour suivre leur irrésistible impulsion. 

« Ainsi toutes les « vérités » du dogme catholique devront être non seulement méditées, mais traduites en représentations sensibles, par celui qui se livre à ces « Exercices », avec l’aide d’un « directeur ». Il convient pour lui d’ « assister au mystère comme s’il y était présent », de le revivre en quelque sorte avec toute l’intensité possible. La sensibilité du postulant s’imprègne ainsi d’images-forces dont la persistance dans sa mémoire, et plus encore dans son subconscient, sera à la mesure de l’effort qu’il aura fourni pour les évoquer et les assimiler. Outre la vue, ce sont encore les autres sens, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher, qui doivent concourir à l’illusion. En somme, c’est de l’autosuggestion dirigée. La révolte des anges, Adam et Eve chassés du Paradis, le tribunal de Dieu, puis les scènes évangéliques et les phases de la Passion, revivent ainsi quasiment en présence réelle, devant le retraitant. Les tableaux suaves et béatifiques alternent avec les plus sombres, suivant une proportion et un rythme habilement dosés. Mais il va sans dire que l’Enfer a la plus large part dans ce défilé de lanterne magique, avec sa mer de flammes où se débattent les damnés, l’affreux concert des hurlements, l’atroce puanteur du soufre et de la chair grillée. Cependant, le Christ est toujours là pour soutenir le visionnaire, qui ne sait comment lui rendre grâces de n’avoir pas été encore précipité dans la géhenne pour le prix de ses péchés passés. »(4

Ces exercices mystiques, d’après Jonathan Roomie, se rapprochent de la série. D’où la preuve que cette série a bel et bien un autre but que de promouvoir la parole de Dieu. 

Dieu nous révèle la vérité et nous devons nous y conformer sinon nous serons pris dans le piège de Satan et surtout pris dans le piège du cinéma et comme certains l’appelle « Hellywood ». 

 

(1) https://en.wikipedia.org/wiki/LDS_Motion_Picture_Studios

(2) https://www.catholicnewsagency.com/news/248657/pope-francis-meets-actor-who-plays-jesus-in-the-chosen

(3) https://www.lavie.fr/christianisme/jonathan-roumie-the-chosen-se-rapproche-de-la-meditation-ignatienne-79781.php

(4) Edmond Paris, Histoire secrète des Jésuites, p.22.

2 réflexions au sujet de “La réalité sur la série « The Chosen »”

  1. Je suis tombé par hasard sur le pilote de cette série en naviguant sur youtube. Sans préjugé de lecture, hormis le fait qu’après le premier épisode je suis allé rapidement faire défiler des vidéos de commentateurs « catholiques » de cette série (en général enthousiastes) accompagnés régulièrement par un religieux très cathodique, à la pointe de la nouvelle évangélisation chère au jésuitisme ambiant. Bref, l’angélisme béat qui en ressort m’a mis mal à l’aise car personne ne semble voir ce qui se cache sous une intention de « mettre à la portée de tous » le message évangélique. Je souscris donc à l’avis du dépositaire du commentaire ci-dessus comme quoi, et pour le paraphraser, « le diable se niche dans les détails ». Mais quels détails, après l’étonnement progressif devant le prosaïsme ambiant régnant chez ces acteurs principaux dans l’ensemble des épisodes ou on a vraiment le sentiment que le réalisateur de la série tient surtout à nous faire toucher un Jésus semblable à tout le monde hormis les défauts très marqués-( trop peut-être- ) chez les disciples/apôtres et par contraste nous montrer à quel point son Jésus est Saint tout en restant simple… Enfin, il apparaît surtout préoccupé sans que cela paraisse trop à « celui qui n’a pas d’yeux pour voir, ni d’oreilles pour entendre » de se comporter dans son parler et ses gestes comme un « mec branché » et donc enthousiasmant pour la jeunesse qu’il faut rallier à la cause (la Bonne). Au passage la Vierge Marie (qui n’apparaît pas dans son meilleur jour au point que l’on dirait plus une gitane diseuse de bonne aventure que la femme discrète et noble que nous présentent des voyants comme Maria Valtorta par exemple. Elle aussi est commune, jusque dans son accouchement (pas très catholique) et son côté vulgaire qui se trouve manifesté dans différents autres épisodes. Elle passe juste pour une brave femme sans rien qui la distingue ni dans son comportement public ni dans sa spiritualité. Juste elle se montre une inconditionnelle de son Fils (en bonne mère juive finalement) et çà suffit, semble-t-il pour devoir émerveiller le spectateur ! Les disciples à part une ou deux exceptions (Jacques le majeur par exemple) semblent plus préoccupés de « se placer » auprès du Maître que de suivre son enseignement. Les disputes et les animosités très affichées entre certains sont un peu pénibles par leur excessive répétition (Pierre insultant Mathieu, des disciples qui en viendraient presque aux mains pour des histoires de susceptibilité personnelle !?!) Certes ce n’étaient pas des saints (encore) et ils avaient leur caractère – pas toujours facile, mais quel intérêt d’insister de façon morbide et voyeuriste sur des détails qui n’amènent rien à la découverte de l’environnement du Christ. Pour le reste, entre anachronisme sociologiques (les écoles de Krav Maga chez les Zélotes, les jeunes qui se tapent dans les mains à la façon des Blacks du Bronx – et maintenant de toute la jeunesse occidentale dévoyée, les allusions et comportements des femmes et hommes teintés d’anti-sexisme, d’anti-racisme etc …) sans compter pour les mêmes raisons le contournement des Evangiles (la rencontre de Jésus et de Marie Madeleine détournée du texte pour respecter sûrement les canons féministes… Cette série m’a successivement étonné, puis agacé, puis choqué et maintenant j’ai abandonné au milieu de la deuxième saison tellement j’en suis écoeuré. Dommage d’avoir raté un tel challenge par excès de zèle moderniste !

    1. Lignes sur Ligne

      Bonjour,

      Nous sommes tout à fait d’accord sur le fait que la série ne révèle pas l’image biblique du Christ.

      Que Dieu puisse éclairer ces enfants !

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