Durant les jours du 5 et 6 décembre 2018, il y a eu une rencontre avec les dirigeants et les théologiens de l’Église Adventistes du Septième jour et du mouvement de Réforme Adventiste du Septième Jour. Elle avait pour but d’instaurer une relation agréable en plus « de favoriser une meilleure compréhension des croyances, de la mission et de l’identité de chacun».
Il faut considérer que le mouvement de l’Avent vient du mouvement millérite qui était composé de toutes sortes de personnes, étudiant la Bible provenant de dénominations différentes. En 1863, ce mouvement s’est officiellement organisé en tant qu’Église sous le nom d’Adventiste du Septième Jour. Cependant, c’est à la Première Guerre mondiale, où est-ce que la question sur le port d’arme prenait de la vigueur, qu’il y a eu une grande divergence au sein de l’église. Deux groupes se sont formés et jusqu’à maintenant, ils se sont organisés de manière indépendante. Les Adventistes et les Adventistes Réformées qui eux à l’époque étaient contre le port d’arme.
Les membres du mouvement de Réforme Adventiste du Septième Jour croient également qu’Ellen White a eu le don de prophétie. D’ailleurs, ils n’ont ajouté aucune autre doctrine que celles qui ont été établi alors leur séparation.
Toutefois, après leur dialogue, l’un des organisateurs Nikolaus Satelmajer membre de l’Église Adventiste du Septième jour a dit : « Notre conversation a été amicale et instructive : elle a reconnu notre héritage commun, ainsi qu’un certain nombre de différences théologiques claires entre nos deux entités. »
Quelles seraient « les différences théologiques » que monsieur Satelmajer parle? Alors, s’il y a une différence, il devrait y avoir un changement d’un côté ou de l’autre. Étant donné que le seul point qui les a séparés était le sujet sur le port d’arme. Est-ce que l’ordination des femmes pasteures fait partie de ces différences puisque nous savons que l’Église Adventiste du Septième Jour porte un avis favorable à cela. Quoi qu’il en soit, il faudrait porter une attention particulière à notre histoire parce qu’il y a plein de doctrines qui se sont installées au sein notre Église alors que la lumière de Dieu par sa servante nous avait déjà éclairés à ces sujets.
Le directeur du département des affaires publiques et de la Liberté Religieuse, Ganoune Diop déclare que ces rencontres sont très importantes. Il déclare : « Lorsque nous nous rencontrons, face à face, nous pouvons partager nos croyances et notre identité avec nos propres mots, en nous efforçant de réfuter toute idée fausse ou préjuger. Bien qu’il puisse y avoir des points de désaccord bien définis, nous pouvons toujours reconnaître nos valeurs et croyances communes, et jouir d’une riche communion chrétienne et de la possibilité d’un apprentissage mutuel ». Quant à Davi P. Silva, le président de la Conférence Générale de l’Église Adventiste de la Réforme, il a apprécié ce rendez-vous et il dit : « Ce fut une précieuse occasion d’apprendre à se connaître et de dialoguer ouvertement et librement sur des questions d’intérêt commun ainsi que d’explorer davantage les différences vitales qui concernent notre salut éternel. »
Leurs rencontres précédentes se sont déroulées en août 2017 à la Conférence Générale Adventiste Réformé à Roanoke et en août 2018 à la Conférence Générale Adventiste à Maryland. Suite à ce dialogue à Maryland, les dirigeants ont décidé de poursuivre leur échange au printemps 2019. Ces face à face leur permettent d’avoir une unité, mais quand pensez-vous de ces évènements?