Les catholiques ressuscitent la procession eucharistique dans une tentative de redynamiser son évangélisation publique. Cette pratique ancienne, qui invoque solennellement le transport de l’hôte sacré dans les rues, connaît une résurgence dans les communautés catholiques du monde entier. À travers ces processions, l’Église catholique réaffirme non seulement ses anciennes traditions et doctrines, mais invite également un public plus large à explorer et à embrasser son patrimoine spirituel.
Le dimanche 2 juin 2024, 15000 catholiques ont défilé, chanté, prié et distribué de la littérature dans les rues de Sydney. Ce fut l’une des plus grandes célébrations eucharistiques de l’histoire australienne, appelée “Marche avec le Christ”. L’hebdomadaire catholique a publié ce qui suit au sujet de la foule massive qui a participé à la procession :
- « Des foules record ont célébré la plus grande Marche avec le Christ depuis la pandémie de COVID, avec plus de 15 000 catholiques qui se joignent à la procession dans les rues de Sydney pour la fête du Corpus Christi. »
- « Ce n’est un secret pour personne que l’Australie aspire à accueillir un Congrès eucharistique international, et une telle manifestation publique de la foi ajoute certainement de la crédibilité à notre offre », a déclaré Mgr Umbers.
- « Notre foi catholique est plus belle que le monde. Jésus-Christ plus beau que quiconque, et il nous appelle, vous et moi, à être saints, » dit le Père Roberto aux foules.
- « Les bannières de l’école et de la paroisse flottaient au-dessus de la mer des fidèles qui défilaient devant une combinaison de spectateurs confus et de spectateurs impatients de s’arrêter pour enregistrer l’événement. »
- « Pourtant, beaucoup se sont arrêtés en observation révérencielle à la vue de l’ostensoir, se joignant même aux prières avec des sourires et de l’admiration. »
- « Le directeur du Centre d’évangélisation de Sydney, Daniel Ang, a déclaré que le témoignage public n’était pas seulement pour les fidèles, mais qu’il était l’occasion d’apporter la joie du Christ au peuple de Sydney. »
- « Aujourd’hui, mon cher peuple, vous avez publiquement reconnu Dieu. Aujourd’hui, vous avez publiquement témoigné de l’espérance et de l’unité. »
- « Mon cher peuple, vous venez d’annoncer à notre ville le don de la rédemption dans le Christ Jésus. Pas par des arguments solides, une rhétorique astucieuse ou des effets spéciaux, mais simplement en « marchant avec le Christ » que vous aimez » [1]
La cérémonie eucharistique dominicale tente de crucifier le Christ encore et encore. L’Église catholique romaine enseigne que pendant l’Eucharistie, le pain et le vin deviennent le corps et le sang du Christ. Alors que de nombreux protestants considèrent le pain et le vin principalement comme un acte symbolique de souvenir du sacrifice du Christ plutôt que comme une transformation littérale de l’élémental. La doctrine catholique de l’Eucharistie est incompatible avec les enseignements de la Bible.
Dans la communauté, la littérature promouvant l’Eucharistie dominicale a circulé
« De plus, tout sacrificateur se présente chaque jour, faisant le service, et offrant plusieurs fois les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés; mais lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés. » (Hébreux 10: 11-14)
« La parole de Dieu est très claire sur la finalité du sacrifice du Christ en notre faveur. Il est venu pour faire une offrande unique pour le péché, pour ne jamais être répété encore et encore. L’Église catholique romaine n’a rien fait d’autre pour diminuer le sacrifice du Christ plus ouvertement que dans les revendications qu’elle fait pour l’efficacité de la messe comme un sacrifice pour les péchés. La cérémonie de la messe est estimée égale en mérite au Calvaire par l’Église catholique. La cérémonie de messe est un système non biblique de sacrifices répétés qui blasphèment le Christ et invalident son œuvre sur la croix. Nous examinerons deux sources catholiques qui expliquent un peu la procédure de la messe catholique. Remarquez ces mots blasphématoires. »
« Le prêtre fait descendre du ciel le Christ et le rend présent sur notre autel comme Victime éternelle des péchés de l’homme, non pas une fois, mais mille fois ! Le prêtre parle, et voilà ! Le Christ, Dieu éternel et tout-puissant, incline la tête en humble obéissance au commandement du prêtre » (La foi de millions de personnes, pp. 255, 256, P. John A. O’Brien).
« Ainsi le prêtre peut-il, d’une certaine manière, être appelé le créateur de son Créateur, car en disant les paroles de la consécration, il crée, pour ainsi dire, Jésus dans le sacrement, en lui donnant une existence sacramentelle et le produit comme victime à offrir au Père éternel » (Dignity and Duties, pp. 32-33, de saint Alphonsus Liguori, saint, évêque et théologien catholique).
L’Église du Reste a besoin de remplir sa mission en évangélisant activement sa communauté, en particulier à une époque où les mensonges et les graves erreurs sont largement répandus. Le peuple de Dieu devrait répondre en s’engageant à distribuer des livres et de la littérature remplis de vérité avec le véritable évangile éternel et la vérité présente contenue dans le premier, le deuxième et le troisième message des anges de l’Apocalypse 14. En nous engageant avec la communauté, en offrant une saine doctrine et en fournissant des conseils moraux, nous pouvons contrer la confusion et les erreurs d’orientation qui peuvent égarer les gens.
Traduit à partir de http://adventmessenger.org/
[1] https://www.catholicweekly.com.au/record-crowds-return-to-walk-with-christ/
