Le 12 janvier 2019, l’université adventiste du Sud-Ouest a organisé une soirée dansante (party) avec l’ambiance et le style des années 50. Alors que les 10 jours de prières se déroulaient et que toutes les églises Adventiste de l’Amérique du Nord étaient plongées dans la prière. Bien entendu, ce n’est pas parce que cette activité s’est déroulée durant les 10 jours de prières qu’elle devrait être trouvée dégradante. Cependant, parce qu’il ne devait pas être proposé et accepté du tout. L’Adventisme est dans une période de crise spirituelle, est-ce qu’une soirée dansante est appropriée à cette époque? Non, car l’Église est en train de sombrer spirituellement alors qu’elle ne doit pas adopter les pratiques mondaines. Quand Dieu dit: « Vous serez saints pour moi, car je suis saint, moi, l’Éternel; je vous ai séparés des peuples, afin que vous soyez à moi. » (Lévitique 20:26), il parle à son peuple et nous sommes son peuple.
« En adoptant les coutumes du monde, l’Église ne convertira jamais celui-ci à Jésus-Christ, mais c’est elle qui se convertira au monde. Celui qui se familiarise avec le péché finit par ne plus en voir le caractère odieux. Celui qui se lie avec les serviteurs de Satan finit par ne plus redouter leur maître. Si l’épreuve survient alors qu’il accomplit son devoir, comme ce fut le cas de Daniel à la cour de Babylone, le
chrétien peut être assuré de la protection de Dieu; mais celui qui s’expose à la tentation y succombera tôt ou tard. » — TS, p.552.2.
Si nos pionniers étaient présents seraient-ils d’accord que cette activité mondaine ait lieu dans un endroit où l’esprit de Dieu serait supposé être présent ? Certainement pas. Le malin utilise ce genre de soirées dansantes pour nous détourner de notre mission ici-bas. Il est évident que derrière ces déhanchements et ces agitations sous des musiques mondaines notre esprit ne se fixe pas sur l’Éternel. Ainsi une fois que nous perdons le Seigneur de nos pensées, Satan se réjouit. D’ailleurs, les musiques jouées du monde sont celles inspirées par le malin.
« Il arrive même que l’Église — sans doute inconsciemment — contribue à l’œuvre du diable. Je parle des concerts, des soirées, des tombolas, quelquefois organisées au profit d’œuvres charitables, mais souvent aussi à des fins moins utiles, consistant uniquement à obtenir de l’argent sans rien donner en contrepartie. » — TS, p.418.1.
Rappelons-nous frères et sœurs, quand le souverain sacrificateur pénétrait dans le lieu très-saint, cela une fois l’an, que ce passait-il? Le peuple Israël se tenait en prière et dans un esprit d’humilité. Cela s’applique pour nous, à présent que Jésus est entré dans le lieu très-saint, comment devrions-nous nous comporter? Certainement pas en se livrer à des activités mondaines. Les églises du mouvements devraient enseigner que chaque instant de notre vie devrait être consacrée à notre Dieu.