La Saint-Valentin est une fête que la plupart des gens connaissent. Nous la fêtons un peu partout dans le monde, car elle représente l’amour et en particulier l’amour « eros », dirait-on en grec pour définir cet amour érotique de cette fête. Bien sûr cette fête n’a pas une origine chrétienne, mais bel et bien païenne. L’Église catholique a quelque chose à voir avec cette fête et nous allons voir cela aujourd’hui.
Chez les Romains
Le mois de février est depuis la Grèce, le mois de l’amour et de la fertilité. Chez les grecs, Éros, le dieu de l’amour, d’où le mot « eros » en grec, et érotique en français, nous ait présenté comme ce dieu invincible de l’amour entre dieux et humain. Selon les poètes grecs archaïques, Éros était un bel immortel jouant avec les émotions des dieux et des hommes, utilisant des flèches d’or pour inciter à l’amour et amener à semer l’aversion. On nous parle de flèche, est-ce que cela vous-t ils rappellent un autre dieu ?
Chez les romains, ce dieu Éros est devenu Cupidon, le dieu de l’amour, celui qui est métamorphosé avec un ange et un petit enfant tirant des flèches. En fait, ce personnage que l’on retrouve sur les cartes de Saint-Valentin est ce dieu romain.
Pourtant ce dieu cupidon n’est pas réellement le centre d’attention de la fête que nous connaissons sous Saint-Valentin. En fait, la Saint-Valentin vient de la fête des Lupercales, une fête qui était du 13 au 14 février, où nous faisions des choses immondes en l’honneur des dieux. Plus précisément du dieu Faunus, dieu de l’agriculture, puis aussi pour les fondateurs romains Romulus et Remus qui sont vénérés comme des dieux au sein de l’Empire romain. Nous allons voir maintenant comment la fête était pratiquée chez les romains.
Pour commencer la fête, les membres des Luperci, un ordre de prêtres romains, se réunissait dans une grotte sacrée où les enfants Romulus et Remus, les fondateurs de Rome, auraient été soignés par une louve. Les prêtres sacrifiaient une chèvre, pour la fertilité, et un chien, pour la purification. Ils découpaient ensuite la peau de la chèvre en lanières, les trempaient dans le sang du sacrifice et les emmenaient dans les rues, en giflant doucement les femmes et en cultivant les champs avec la peau de la chèvre. Loin d’être craintives, les femmes romaines appréciaient le contact des peaux, car on pensait qu’il les rendrait plus fertiles l’année suivante. Plus tard dans la journée, selon la légende, toutes les jeunes femmes de la ville déposaient leur nom dans une grande urne. Les célibataires de la ville choisissaient chacun un nom et se mettaient en couple pour l’année avec la femme de leur choix. Ces jumelages se terminaient souvent par un mariage.
Pourtant, cette fête ou l’esprit de cette fête se retrouve dans celle de Saint-Valentin. Elle est fêtée en même temps et a un sens qui lui ressemble fortement. Quel est donc le lien avec les lupercales et Saint-Valentin ?
Valentin et l’Église catholique
Il y a plusieurs histoires sur Valentin, car ce nom était très populaire à cette époque, mais une seule marque quelque chose de très plausible et logique avec l’origine de la Saint-Valentin.
Il y a deux points que nous pouvons remarquer d’important avant de commencer. La fête s’appelle Saint-Valentin, ce qui marque le fait que l’on parle d’une personne que se fait appeler Valentin et qui a été considéré saint par l’Église Catholique. Deuxièmement, cela nous pousse donc à comprendre que l’Église a voulu cacher leur fête païenne sous le voile d’une fête pour un saint.
Une légende prétend que Valentin était un prêtre qui a servi au cours du troisième siècle à Rome. Lorsque l’empereur Claude II a décidé que les hommes célibataires faisaient de meilleurs soldats que ceux qui avaient une femme et une famille, il a interdit le mariage des jeunes hommes. Valentin, réalisant l’injustice de ce décret, a défié Claude et a continué à célébrer des mariages pour de jeunes amoureux en secret. Lorsque les actes de Valentin furent découverts, Claude ordonna qu’il soit mis à mort. D’autres encore insistent sur le fait que c’est l’évêque Saint Valentin de Terni qui est le véritable homonyme de cette fête. Lui aussi a été décapité par Claude II en dehors de Rome.
D’autres histoires suggèrent que Valentine a peut-être été tuée pour avoir tenté d’aider les chrétiens à s’échapper des dures prisons romaines, où ils étaient souvent battus et torturés. Selon une légende, un Valentin emprisonné a en fait envoyé le premier « Valentin » se saluer lui-même après être tombé amoureux d’une jeune fille, peut-être la fille de son geôlier, qui lui a rendu visite pendant son incarcération. Avant sa mort, il lui aurait écrit une lettre signée « De votre Valentin », une expression qui est encore en usage aujourd’hui. Bien que la vérité derrière les légendes de la Saint-Valentin soit obscure, toutes les histoires soulignent son attrait en tant que personnage sympathique, héroïque et surtout romantique. Au Moyen-Âge, peut-être grâce à cette réputation, Valentine deviendra l’un des saints les plus populaires en Angleterre et en France.
Dans ces deux cas-là, il faut en comprendre que l’Église fera de se martyr une fête païenne.
Les Lupercales ont survécu à la montée initiale du christianisme, mais ont été interdites, car jugées, « non chrétiennes », à la fin du 5e siècle, lorsque le pape Gélase 1er a déclaré le 14 février jour de la Saint-Valentin.
Aujourd’hui, il est estimé près de 145 millions de carte de Saint-Valentin envoyée chaque année, ce qui fait de la Saint-Valentin la deuxième plus grande fête pour les cartes de l’année après Noël.
Satan utilise toutes les façons par son Église, l’Église catholique, pour promouvoir la débauche, les dépenses inutiles et la participation aux fêtes sataniques. Restons fermes dans la foi et avançons droit vers le chemin qui mène au ciel, car le Christ revient bientôt et Satan attaque son peuple de tout côté.