Les Jean-Baptiste modernes. Un titre qui nous parle tout de suite. Nous pouvons penser au type et l’antitype. Pourquoi les Jean-Baptiste modernes ? Est-ce que cela est quelque chose de réel ? Bien sûr et ses ce que nous allons voir aujourd’hui.
Premièrement, quand on parle de Jean-Baptiste, on pense au cousin de Jésus, celui qui est venu annoncer le messie. Saviez-vous qu’il y avait une prophétie sur lui ?
Voici ce que nous dit la parole de Dieu : « 1 Voici, j’enverrai mon messager; Il préparera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez; Et le messager de l’alliance que vous désirez, voici, il vient, Dit l’Éternel des armées. 2 Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui restera debout quand il paraîtra ? Car il sera comme le feu du fondeur, Comme la potasse des foulons. 3 Il s’assiéra, fondra et purifiera l’argent; Il purifiera les fils de Lévi, Il les épurera comme on épure l’or et l’argent, Et ils présenteront à l’Éternel des offrandes avec justice. »[1]
On nous parle du travail de Jean-Baptiste, du but de sa naissance. Il devait préparer le chemin du Christ, être son messager.
La servant du Seigneur a dit à propos de Jean-Baptiste : « Jean avait été appelé à diriger une œuvre de réforme. »[2]
Jean-Baptiste devait emmener une œuvre de réforme au sein du peuple de Dieu, il devait aussi être un exemple de soumission au Christ : « L’œuvre de Dieu ne doit pas porter l’image et l’empreinte de l’homme. De temps en temps le Seigneur suscitera d’autres instruments, mieux qualifiés pour accomplir son dessein. Heureux ceux qui consentent à ce que leur moi soit humilié et qui répètent après Jean-Baptiste : Il faut qu’il croisse et que je diminue. »[3]
Jean-Baptiste était celui qui annonçait le royaume de Christ, mais aussi un martyr : « Jean-Baptiste avait été le premier à annoncer la venue du royaume du Christ; il en fut aussi le premier martyr. »[4]
Jean-Baptiste devait s’abstenir de tout ce qui aurait pu brouiller son Esprit : « Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, et il sera rempli de l’Esprit-Saint dès le sein de sa mère; »[5]
Nous avons eu une description de Jean, faisons un compte rendu de ce que nous avons :
- C’est un messager
- Prépare la venue du Christ
- Un réformateur
- Revêtir le caractère de Christ
- Annonça le royaume de Christ
- Fut un martyr
- S’abstenir de toute chose mauvaise
- Devait être rempli du Saint-Esprit
Après avoir vu cela, nous pouvons maintenant voir l’antitype de Jean-Baptiste. Nous comprenons qu’à l’époque de Jean, il était le seul appelé pour cette œuvre, mais maintenant, en tant qu’Israël spirituel, nous devons être des Jean-Baptiste.
Nous devons être des messagers. Le mot messager est le terme utilisé pour ange. Dans le Nouveau Testament, nous retrouvons ce terme appliquer pour nous : « 6 Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Evangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. […] 8 Et un autre, un second ange suivit, en disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité ! 9 Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d’une voix forte : Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main […] »[6]
On nous parle ici de trois messages successifs, mais ces messages sont vu par Jean comme des anges les annonçant, mais en réalité, le terme ange est un messager, et il nous concerne. Nous sommes les messagers de ce monde.
Nous devons être de ceux qui par ce message, veulent préparer la seconde venue de Christ. Matthieu 24 : 42 nous dit : « Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. »
Pour veiller, il nous faut être prêts pour son retour. Pour être prêt, il faut être sobre. 1 Thessaloniciens 5 : 6 nous dit : « Ne dormons donc point comme les autres, mais veillons et soyons sobres ».
Veillons et soyons sobres. Il faut être sobre dans tous les sens. Il nous faut connaître le message et les événements annonçant sa venue, mais il nous faut aussi être sobres dans notre conduite et dans notre corps et esprit.
1 Corinthiens 3 : 17 nous dit : « Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes. »
Demeurons sobres, pour que nous puissions demeurer fermes dans la foi. On nous parle du temple de Dieu. Si nous sommes le temple de Dieu, il nous faut comprendre que Dieu doit habiter en nous par son Esprit.
Le message du quatrième ange nous décrit cela : « Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait un grand pouvoir. La terre fut éclairée de sa gloire. »[7]
Ce pouvoir est la puissance du Saint-Esprit, une puissance céleste que nous devons et pouvons obtenir dès maintenant.
On nous parle aussi d’une grande gloire. Voici ce que nous dit la bible à ce propos : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. »[8]
Ce glorieux Évangile nous rend conformes au caractère de Christ qui est l’image de Dieu. Nous devons revêtir notre chair, par le caractère céleste du Christ. Il nous faut détruire le moi, pour revêtir Christ. Tout comme Jean-Baptiste a pu le faire.
Cela coutera la vie sur terre, mais une place au ciel. Dans les sept plaies, nous faisons allusion à ces choses : « 5 Et j’entendis l’ange des eaux, qui disait: Tu es juste, Seigneur, QUI ES, et QUI ÉTAIS, et QUI SERAS saint, parce que tu as exercé ces jugements. 6 Parce qu’ils ont répandu le sang des saints et des prophètes, tu leur as donné du sang à boire, et ils le méritent. »[9]
La servante du Seigneur nous dit comme suit : « En condamnant à mort le peuple de Dieu, ils se sont rendus coupables de son sang aussi réellement que s’ils l’avaient versé. C’est ainsi que Jésus déclare aux Juifs de son temps qu’ils sont coupables du sang de tous les justes mis à mort depuis celui d’Abel jusqu’alors, puisqu’ils étaient animés du même esprit, et qu’ils se préparaient à imiter les meurtriers des prophètes. »[10]
Pour terminer avec ce parallèle, il nous faut comprendre que toutes ses choses nous devons les mettre en pratique dans notre vie et nous attendre à la souffrance et même la mort. Mais nous devons être aussi des réformateurs au sein de ce monde perfide et méchant.
La servante du Seigneur nous dit : « Tel est le résultat de l’action de l’Esprit de Dieu. Là où il n’y a pas de réforme, il n’y a pas eu de véritable repentir. Si le pécheur rend le gage, restitue ce qu’il a dérobé, confesse ses péchés, et s’il aime le Seigneur et ses semblables, il peut avoir l’assurance d’être en paix avec Dieu. Tels étaient les résultats des anciens réveils. En les jugeant par leurs fruits, on pouvait dire qu’ils étaient bénis de Dieu pour le salut des individus et le relèvement de l’humanité. »[11]
Nous devons être des Jean-Baptiste sur cette terre et nous devons dire la vérité sans compromis ni à moitié.
[1] Malachie 3 : 1-3, OST.
[2] E. G. White, Jésus-Christ, p.163.
[3] E. G. White, Jésus-Christ, p.164.
[4] E. G. White, Jésus-Christ, p.199.
[5] Luc 1 : 15, OST.
[6] Apo. 14 : 6, 8, 9, OST.
[7] Apo. 18 : 1, OST.
[8] 2 Corinthiens 4 : 4, OST.
[9] Apo. 16 : 5, 6, OST.
[10] E. G. White, La Tragédie des Siècles, p.681.
[11] E. G. White, Idem, p.503.