Ce que le nationalisme chrétien fait au niveau national, Rome le fait au niveau international. Le Vatican vient de conclure un accord avec de nombreuses nations pour lancer un programme d’endoctrinement catholique. Il s’agit d’un effort mondial visant à éduquer les étudiants dans les universités et à contribuer à façonner les lois de la société selon les principes du romanisme.
L’Organisation des États ibéro-américains pour l’éducation, la science et la culture (OEI) est une organisation intergouvernementale d’États souverains représentant toutes les nations de langue espagnole, portugaise et catalane d’Amérique centrale, d’Amérique du Sud, des Caraïbes, d’Europe et d’Afrique. L’OEI exerce une influence considérable sur les questions d’éducation, de science et de culture, tant au niveau universitaire que gouvernemental, dans les pays ibéro-américains.
Le 10 janvier 2025, Vatican News a annoncé que la Commission pontificale pour l’Amérique latine (PCAL) et l’Organisation des États ibéro-américains pour l’éducation, la science et la culture (OEI) ont conclu un accord de collaboration afin de promouvoir l’initiative Building Bridges du pape François – un système de politiques qui influencera l’éducation, les alliances intergouvernementales, la durabilité environnementale, la justice économique et le développement humain.
Les Nouvelles du Vatican ont publié ce qui suit :
« La Commission pontificale pour l’Amérique latine (PCAL), représentant le Saint-Siège, a signé un accord avec l’Organisation des États ibéro-américains (OEI) le 8 janvier 2025 au Vatican. Basée sur l’initiative Building Bridges du Pape François, une collaboration est établie avec comme axes principaux l’intégration régionale et la promotion de l’éducation.
« L’accord de collaboration signé par le Cardinal Prevost et Mariano Jabonero établit les bases d’une participation conjointe à différents événements, qui permettra de renforcer le dialogue et les alliances entre les gouvernements, les universitaires, les experts et les acteurs clés de la société civile. Son objectif est de générer des propositions innovantes et de contribuer au développement de politiques publiques qui favorisent l’intégration régionale, la durabilité environnementale et le développement social.
« L’OEI collaborera à la mise en œuvre de deux rencontres ibéro-américaines organisées par le PCAL, dans le cadre de son initiative Episcopal Bridge between Large Cities, au sein de l’initiative Building Bridges, un programme qui a été réalisé ces dernières années, avec la participation directe du pape François, dans lequel des étudiants de diverses organisations du monde entier réfléchissent sur divers sujets et dialoguent avec le Saint-Père sur la durabilité environnementale, la justice économique et le développement humain intégral. » (https://www.vaticannews.va/es/vaticano/news/2025-01/santa-sede-y-oei-sellan-acuerdo-que-promueve-la-educacion.html)
Le problème est que la version du pape François de l’unité, de la paix, du dialogue, de l’éducation, de la durabilité, de l’économie, du travail, du développement humain et de toute autre politique est qu’il veut que ces principes soient basés sur la doctrine sociale catholique. En d’autres termes, le pape François nous dit essentiellement que pour obtenir la paix mondiale et la prospérité économique, nous devons prendre et mettre en œuvre les enseignements de Fratelli Tutti et de Laudato Si’ et les incorporer dans la vie publique et personnelle. Cela semble assez simple, n’est-ce pas ? Tout ce que nous avons à faire pour parvenir à une paix mondiale véritable et durable, c’est d’adopter la théologie catholique, la liturgie catholique, les traditions catholiques et l’éducation catholique.
Accepter le contrat social du pape François serait une terrible erreur qui sonnerait le glas de la paix et du bonheur. Paul a prédit il y a longtemps qu’un cri de « paix et de sûreté “ entraînerait une ” destruction soudaine » plutôt que la paix (1 Thessaloniciens 5:2, 3). Ce mouvement se produira juste avant la seconde venue de Jésus, et dans Apocalypse 13:3, 12 ; Apocalypse 16:13, 14 ; et Apocalypse 17:2, 12, 13, l’apôtre Jean a prédit la même unification politico-religieuse mondiale. Sœur White révèle également que ce mouvement atteindra son apogée dans un projet grandiose visant à convertir le monde entier et à inaugurer le millénaire de « paix » tant attendu.
« Romanistes, protestants et mondains montreront le même empressement à accepter les formes d’une piété factice, et verront dans cette union un pas décisif vers la conversion du monde et l’aurore d’un millénium si longtemps attendu. » (La Tragédie des Siècles, p.638
Cet objectif de Rome est diamétralement opposé aux objectifs du peuple du Reste de Dieu. Ainsi, afin d’apaiser Rome et de la rejoindre dans l’ordre religieux, économique et politique universel, nous devrions compromettre le Message des Trois Anges, le message même de Dieu qui exposera les objectifs de la papauté. C’est pourquoi Rome ne peut être apaisée par des demi-mesures ou une sorte de terrain d’entente. Ce que Rome veut, c’est une capitulation totale de notre part. Il est tragique que beaucoup trop de gens se soient déjà vendus à cette fraternité universelle. Cependant, Dieu aura toujours un reste fidèle qui ne fléchira jamais le genou devant Baal.
« Voici la ligne de démarcation entre les adorateurs de Dieu et ceux qui adorent la bête et reçoivent sa marque. Le grand conflit se situe entre les commandements de Dieu et les exigences de la bête. C’est parce que les saints respectent les dix commandements que le dragon leur fait la guerre. S’ils abaissent l’étendard et cèdent les particularités de leur foi, le dragon sera en paix ; mais ils excitent sa colère parce qu’ils ont osé élever l’étendard et déployer leur bannière en opposition au monde protestant, qui adore l’institution de la papauté. » (Testimonies, Vol. 1, p. 223)
