Message du Pape François à la COP27 : Nous avons besoin de renouveau mondial

Le 8 novembre 2022, le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, a transmis le message du pape François à la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP27). Ce message était bien plus qu’un simple discours sur la météo. Il s’agissait d’un appel à toutes les nations à s’unir afin de transformer radicalement le monde sur un seul plan et un seul objectif, qui comprend une nouvelle écologie inertielle, un nouveau style de vie, une nouvelle fraternité, une nouvelle solidarité internationale et un nouveau modèle de développement et de durabilité basé sur les êtres humains et l’environnement.

Le Bureau de presse du Vatican a publié les remarques suivantes faites par le Secrétaire d’État du Vatican, le Cardinal Pietro Parolin, le 8 novembre 2022 :

« Au nom du pape François, je vous adresse à tous un salut cordial et je souhaite vous assurer de sa proximité, de son soutien et de ses encouragements alors que vous travaillez avec diligence à l’obtention d’un résultat fructueux de cette conférence. Il y a quelques jours, à Bahreïn, il a souligné l’espoir que la COP27 soit un pas en avant pour des choix concrets et clairvoyants. 

« Premièrement, l’État de la Cité du Vatican s’engage à réduire les émissions nettes à zéro avant 2050, en intensifiant ses efforts pour améliorer sa gestion environnementale, efforts qui sont déjà en place depuis plusieurs années.

« Deuxièmement, le Saint-Siège s’attache à promouvoir l’éducation à l’écologie intégrale. En effet, les mesures politiques, techniques et opérationnelles ne suffisent pas, elles doivent être combinées avec une approche éducative qui promeut de nouveaux styles de vie, tout en favorisant un modèle renouvelé de développement et de durabilité basé sur l’attention, la fraternité et la coopération en tant qu’humanité, et sur le renforcement de l’alliance entre les êtres humains et l’environnement.

« Nous avons le devoir moral d’agir concrètement afin de prévenir et de répondre aux impacts humanitaires toujours plus fréquents et graves causés par le changement climatique.

« Notre monde est désormais bien trop interdépendant et ne peut se permettre de se structurer en blocs isolés de pays non viables. L’heure est à la solidarité internationale et intergénérationnelle.

« Notre volonté politique doit être guidée par la conscience que soit nous gagnons ensemble, soit nous perdons ensemble. 

« La COP27 nous offre une nouvelle opportunité, qui ne peut être gâchée.

« Le Saint-Siège est encore plus engagé à avancer sur ce chemin ensemble, pour le bien commun de l’humanité. » [1]

Croyons-nous vraiment que Rome se préoccupe uniquement de la météo ? Le message du pape à la COP27 a plus à voir avec la transformation des systèmes politiques, religieux et économiques du monde qu’avec toute autre chose. C’est le thème central du message climatique de Laudato Si’. Cela a toujours été le plan de Rome, et le monde entier est entraîné dans le mouvement mondial qui conduit actuellement tout le monde à suivre la bête, à créer une image et à se préparer à la marque imminente.

Le Vatican est bien plus soucieux d’aligner toutes les nations du monde sur ses enseignements sociaux catholiques (le vin de Babylone), et rien de bon ne peut en résulter. Rome ne sera jamais satisfaite tant que le monde entier ne l’honorera pas et ne l’adorera pas. Avec Rome, il n’y a ni paix ni compromis. Elle exige une reddition totale. Où tout cela va-t-il nous mener ? Rome ne sera jamais satisfaite de l’adoption de simples politiques climatiques. Elle veut que le dimanche soit adopté par la loi.

« Le dimanche, notre participation à l’Eucharistie revêt une importance particulière. Le dimanche, comme le sabbat juif, est censé être un jour qui guérit nos relations avec Dieu, avec nous-mêmes, avec les autres et avec le monde. Le dimanche est le jour de la Résurrection, le «premier jour» de la nouvelle création, dont les prémices sont l’humanité ressuscitée du Seigneur, gage de la transfiguration finale de toute la réalité créée. Il proclame aussi « le repos éternel de l’homme en Dieu. » (Laudato Si’ n°237).

Rome ne peut être apaisée que si le peuple du reste se compromet ou abandonne sa foi :

« Voici la ligne de distinction entre les adorateurs de Dieu et ceux qui adorent la bête et reçoivent sa marque. Le grand conflit se situe entre les commandements de Dieu et les exigences de la bête. C’est parce que les saints observent les dix commandements que le dragon leur fait la guerre. S’ils abaissent l’étendard et cèdent les particularités de leur foi, le dragon sera en paix ; mais ils excitent sa colère parce qu’ils ont osé élever l’étendard et déployer leur bannière en opposition au monde protestant, qui adore l’institution de la papauté. » (Testimonies, Vol. 1, p. 223).

Cet objectif de Rome est diamétralement opposé aux objectifs du peuple du reste de Dieu. Ainsi, pour apaiser Rome et la rejoindre dans l’ordre universel religieux, économique et politique, nous devrions compromettre le Message des Trois Anges, le message même de Dieu qui exposera les objectifs de la papauté. C’est pourquoi Rome ne peut pas être apaisée par des demi-mesures ou une sorte de terrain d’entente. Ce que Rome veut, c’est une reddition totale de notre part. Il est tragique que beaucoup trop de gens se soient déjà vendus à cette fraternité universelle. Cependant, Dieu aura toujours un reste fidèle qui ne pliera jamais le genou devant Baal :

« Nous commençons déjà à entendre la voix du dragon. Il y a une force satanique qui propulse le mouvement du dimanche, mais elle est dissimulée. Même les hommes qui sont engagés dans ce travail sont eux-mêmes aveuglés par les résultats qui suivront leur mouvement. Que le peuple de Dieu qui garde les commandements ne se taise pas en ce moment, comme si nous acceptions gracieusement la situation. » (Review and Herald, 1er janvier 1889).

 

[1] https://www.vatican.va/roman_curia/secretariat_state/parolin/2022/documents/rc_seg-st_20221108_cop27_en.html

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