Nous allons voir que l’article écrit par ce pasteur manque de preuve et surtout de fondement. Si vous ne fouillez pas et vous vous appuyez seulement sur ce que ce pasteur affirme, vous allez être dupé. Ce pasteur connaît bien l’histoire de l’adventisme, mais il oublie de prendre l’entièreté de ce que notre Sœur White a dit pour appuyer ces dires. Ce pasteur commence en citant :
« Mais dès que, en juin 1863, le Seigneur m’éclaira sur l’usage de la viande en rapport avec la santé, j’ai abandonné cet usage. Pendant un certain temps, j’eus un peu de peine à m’habituer au pain pour lequel, auparavant, je n’éprouvais que peu de goût. Mais en persévérant, j’y suis arrivée. Je vécus presque une année sans viande. Pendant environ six mois, la majeure partie du pain qui paraissait sur notre table était constituée de gâteaux non levés, faits de farine complète et d’eau, et de très peu de sel. Nous consommons beaucoup de fruits et de légumes. Depuis huit mois, je ne prends que deux repas par jour. » [1]
Il fait la remarque qu’Ellen White ne mangeait pas de viande et qu’elle ne cite pas les différents problèmes lorsqu’on consomme de la viande. Ce qui est le cas, mais il continue en disant :
« La réforme de la santé, m’a-t-on montré, fait partie du message du troisième ange et y est tout aussi étroitement liée que le bras et la main avec le corps humain. »[2]
Il montre alors le texte d’Apocalypse 14:9-10 et fait la remarque que le texte ne cite pas la réforme de la santé. Il dit aussi que ceux qui mange de la viande alors font partie de la marque de la bête. Ellen White a-t-elle dit que ceux qui mange de la viande font partie de la bête ? Bien sûr que non, car ce n’est pas ce que Sœur White voulait démontrer. Ellen White explique à la page 81 de Conseil sur la nutrition : « Le 10 décembre 1871, il m’a été à nouveau montré que la réforme sanitaire fait partie intégrante de la grande œuvre grâce à laquelle le peuple de Dieu sera prêt pour la venue du Seigneur. »[3]
Le message du troisième ange est une préparation pour la crise finale du peuple de Dieu. S’il faut retourner à la perfection morale, comme la bible l’enseigne, il faut voir avec quoi Adam et Ève se nourrissaient : « L’Éternel Dieu dit : ‘ Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre éternellement. Et l’Éternel Dieu le chassa du jardin d’Eden, pour qu’il cultivât la terre, d’où il avait été pris. C’est ainsi qu’il chassa Adam ; et il mit à l’orient du jardin d’Eden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. »[4]
Pourquoi Dieu dit-il de cultiver la terre ? – Car avant qu’Adam et Ève soient sur la terre, Dieu avait donné des fruits à manger dans les arbres, mais il en était privé sur terre. Ils devaient donc, manger de ce que la terre donne. La terre ne donne pas de viande, elle donne des céréales, des fruits, des légumes, etc. Alors si le peuple de Dieu doit se préparer pour la fin des temps, ce que le message des trois anges dit, il doit prendre soin de son corps, car le corps est le temple du Saint-Esprit (1 Corinthiens 6:19). Pour refuser l’image de la bête, l’union du protestantisme et de l’État, il faut refuser les attraits du monde et se préparer en tant que peuple de Dieu. La bible affirme cela et Ellen White ne fait que nous révéler la profondeur du texte d’où l’importance de lire ses écrits.
Il cite par la suite Testimonies 2 page 362 qui dit : « Vous placez sur votre table du beurre, des œufs et de la viande, et vos enfants y participent. Ils sont nourris avec les choses mêmes qui exciteront leurs passions animales, puis vous venez à la réunion et demandez à Dieu de bénir et de sauver votre enfant. Quelle est la hauteur de vos prières ? » [5]
Il cite ce passage, car Ellen White dit que les gens qui mange de la viande et qui prie ne sont pas exaucé, mais est-ce vraiment ce que Sœur White explique ?
En retirant tout le paragraphe, il est facile de pouvoir soutirer ce que l’on veut dire. Voici le passage intégral : « Le mental de certains de ces enfants est si affaibli qu’ils n’ont que la moitié ou le tiers de l’intelligence brillante qu’ils auraient pu avoir s’ils avaient été vertueux et purs. Ils l’ont jeté dans l’abus de soi. Ici même, dans cette église, la corruption fourmille sur chaque main. De temps en temps, il y a une chanson, ou un rassemblement pour chaque fois que j’en entends parler, j’ai envie de m’habiller en sac. “Oh que ma tête était des eaux, et mes yeux une fontaine de larmes !” “Épargne ton peuple, ô, Seigneur.” Je me sens angoissée. J’ai une agonie de l’âme qui est au-delà de tout ce que je peux vous décrire. Vous êtes endormi. Les éclairs et le tonnerre du Sinaï réveilleraient-ils cette église ? vous inciteraient-ils, vous, pères et mères, à commencer le travail de réforme dans vos propres maisons ? Vous devriez enseigner à vos enfants. Vous devriez leur apprendre à fuir les vices et les corruptions de cet âge. Au lieu de cela, beaucoup étudient comment obtenir quelque chose de bon à manger. Vous mettez sur vos tables du beurre, des œufs et de la viande, et vos enfants en profitent. Ils sont nourris avec les choses mêmes qui exciteront leurs passions animales, et alors vous venez à la réunion et demandez à Dieu de bénir et de sauver vos enfants. Jusqu’où vont vos prières ? Vous avez un travail à faire d’abord. Quand vous avez fait tout ce que Dieu vous a laissé à faire pour vos enfants, vous pouvez alors avec confiance réclamer l’aide spéciale que Dieu a promis de vous donner. »
Ellen White parle de gens qui étudient pour trouver de bonne chose à manger, mais leur donne de la viande, œufs, etc., et pourtant ces mêmes gens qui ont le message devant leurs yeux vont prier pour délivrer leurs enfants. Ellen White affirme cela, car ces gens sont endormis et ne voient pas la vérité en face et cela n’a aucun lien avec leur demande qui ne sera pas prise par Dieu. Il a cité par la suite plusieurs choses dans la bible, mais le sujet est sur la messagère du Seigneur et non sur la bible ou le végétarisme.
Il dit par la suite qu’Ellen White nie avoir mangé de la viande dans le texte 2T page 487 : « Aucun beurre ni viande de chair d’aucune sorte ne viennent sur ma table. On trouve rarement du gâteau là-bas. »[6] Elle dit que dans sa maison il ne rentre aucune viande, mais qu’elle a, en dehors de sa demeure, mangé de la viande. Elle a mangé quelques fois de la viande chez des gens, mais jamais chez elle.
L’article continue avec plusieurs autres points que nous allons regarder. Il fait ressortir deux textes (A. G. Daniells,— Spectrum, “1919 Bible Conference,” p. 41, Manuscript Releases, Volume Fourteen, p. 318. Lettre 23, 1878) où Sœur White mangea de la viande pour preuve qu’elle ne respectait pas ce qu’elle disait. Les deux fois qu’elles disaient cela, c’étaient chez des gens qui étaient pauvres et la chasse était la solution pour leur approvisionnement en nourriture. Ces gens étaient pauvres et elles ne pouvaient pas imposer son régime, car ils n’étaient pas aptes à se procurer son régime. Les deux textes sont deux histoires similaires et montrent que l’auteur de cet article ne prend pas tout en considération.
Dans 2T, p.485, citation qu’il a utilisée aussi, nous démontre qu’une famille qui a la réforme devant eux et la refuse est dans la noirceur. La science l’affirme maintenant, un végétarien fait moins travailler son cerveau quand il mange qu’une personne qui mange de la viande. Robert, le pasteur en question, n’a pas vu cela, car il a une haine envers les adventistes.
Il continue en citant d’autres textes sans avoir lu entièrement ce qu’Ellen White a écrit ou prend en considération plusieurs textes pour les comparer sans vraiment l’entièreté des textes de sœur White. Cela affecte donc la base de son objection et le rend sans fondement.
[1] Ellen White, Conseils sur la nutrition et les aliments, p.579.
[2] Ellen White, Testimonies, Vol.1, p.486.
[3] Ellen White, Conseil sur la Nutrition et les Aliments, p.81.
[4] Genèse 3:22-24.
[5] Ellen White, Testimonies, Vol.2 p.362.
[6] [6]Ellen White, Testimonies, Vol.2 p.487.
1 réflexion au sujet de “Réponse à Truth of Fables partie 1”
La bible affirme cela et Ellen White ne fait que nous révéler la profondeur du texte d’où l’importance de lire ses écrits.
Jaime bien le fait davoir spécifiée cela. Car il ne faut pas oublier qui est le maître: Jesus et non Ellen white.
Merci