La Cour suprême des États-Unis en faveur d’une université juive contre la dictature des LGBT+

Le 9 septembre 2022, la Cour suprême des États-Unis (SCOTUS) a temporairement bloqué une décision de justice qui aurait obligé la Yeshiva University, une université juive orthodoxe de New York, à reconnaître un groupe d’étudiants LGBT+ comme un club officiel du campus. L’université avait fait valoir que l’octroi d’un statut officiel aux étudiants LGBT+ l’obligerait à approuver les points de vue du groupe.

L’université Yeshiva avait déposé une requête d’urgence auprès de la Cour suprême après qu’un tribunal de l’État de New York lui eut ordonné d’enregistrer le groupe d’étudiants « Yeshiva Pride Alliance » au début de l’année universitaire 2022. Dans sa requête auprès de la SCOTUS, l’université Yeshiva a soulevé un argument fort selon lequel le fait de lui demander de prêter son nom à un groupe d’étudiants LGBT+, même si un tribunal de l’État a déterminé que la loi anti-discrimination de New York l’obligeait à le faire, violait son droit de prendre des « décisions de gestion interne » [1] concernant sa propre interprétation de la foi juive.

L’université Yeshiva a fait valoir qu’elle ne pouvait pas se conformer à l’ordonnance car elle violait les enseignements de la Torah, et ce sont ces valeurs qu’elle transmet à ses étudiants :

« L’université Yeshiva affirme que sa mission est de donner aux étudiants les moyens d’appliquer les valeurs de la Torah dans le monde moderne. Dans des documents judiciaires, l’université a décrit les façons dont le judaïsme façonne son programme d’études et sa vie étudiante. »

« L’école encourage les étudiants à suivre un programme d’études religieuses intensives en Israël, ce que font 80 % d’entre eux, selon l’école. Elle demande également aux étudiants masculins de passer entre une et six heures par jour à étudier la Torah, et exige que les portes du campus soient ornées d’une mezuza, un petit rouleau religieux. » [2]

La Cour suprême a pris une sage décision dans cette affaire, car elle protège les croyances religieuses sincères des Américains contre la dictature des LGBT+. Il s’agit d’une décision purement juridique fondée sur le premier amendement, sans aucun fondement idéologique. C’est ainsi que fonctionne notre Constitution. Elle protège la liberté religieuse et les institutions confessionnelles contre la persécution pour avoir pratiqué leur foi.

Dieu soit loué, il existe encore des groupes religieux qui croient en la Torah (la loi de Dieu) et la défendent. À quel point notre situation serait-elle différente aujourd’hui si tous les adventistes du septième jour faisaient de même ? Malheureusement, beaucoup trop de pasteurs, de dirigeants et d’institutions ont cédé au lobby LGBT+.

« Ce dont le monde a le plus besoin, c’est d’hommes, non pas des hommes qu’on achète et qui se vendent, mais d’hommes profondément loyaux et intègres, des hommes qui ne craignent pas d’appeler le péché par son nom, des hommes dont la conscience soit aussi fidèle à son devoir que la boussole l’est au pôle, des hommes qui défendraient la justice et la vérité même si l’univers s’écroulait. » (Éducation, p. 68).

 

[1] https://www.vox.com/policy-and-politics/2022/9/12/23348953/supreme-court-yeshiva-university-yu-pride-religious-liberty-first-amendment-lgbtq

[2] https://www.nytimes.com/2022/09/09/nyregion/yeshiva-university-lgbt-sotomayor.html

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