Le retour d’une loi du dimanche au Québec ?

La loi du dimanche est quelque chose qui fait fureur partout dans le monde. Les « blue law » comme nous les appelons dans le monde anglophone, sont des lois qui interdisent les commerçants à être ouvert le dimanche, mais aussi des activités séculières.

En étant chrétien, Dieu nous montre que la liberté, la séparation de l’Église et de l’État et notre libre arbitre devraient s’opposer à ces lois. Il faut d’abord se poser comme question, qu’elle soit l’intérêt ou le but d’un retour de la loi du dimanche, si le Québec, en particulier, est laïc ?

Regardons les raisons pour lesquelles les lois du dimanche au Canada ont été retirées :

« La Cour suprême du Canada, dans l’affaire Sa Majesté la Reine du chef du Canada c. Big M Drug Mart Ltd, [1985] (1 R.C.S. 295), a statué que la Lord’s Day Act de 1906, qui exigeait que la plupart des lieux soient fermés le dimanche, n’avait pas d’objectif séculier légitime et constituait une tentative inconstitutionnelle d’établir une loi de fermeture fondée sur la religion, en violation de la Charte canadienne des droits et libertés. Toutefois, la Cour a conclu plus tard, dans l’affaire R. c. Edwards Books and Art Ltd, [1986] (2 R.C.S. 713), que la Loi sur les jours fériés dans le commerce de détail de l’Ontario, qui exigeait la fermeture de certains commerces le dimanche, ne violait pas la Charte parce qu’elle n’avait pas d’objectif religieux. » [1]

La charte canadienne des droits et libertés est une charte laïque de l’État, mais aussi des lois gouvernementales et des commerces. Imposer un repos dominical basé sur une religion ou une pensée est une violation de nos libertés. Pourtant, l’Ontario a continué jusqu’en 2006 à interdire la chasse le dimanche. 

Cela veut dire que si une loi sur le dimanche était publiée, elle pourrait être mise de deux façons :

  1. Soit en changeant la charte des droits et libertés.
  2. Soit par un motif autre qu’une pensée ou une religion.

La deuxième raison est celle qui est envisagée depuis le début de la pandémie de COVID-19. Voyons les faits.

Un article de la Presse a été écrit le 24 août avec le titre suivant : « Le débat sur les heures d’ouverture s’invite dans la campagne électorale ? » [2]

Pourtant, sous la photo principale de l’article il est dit : 

 

 

Dans l’article, nous pouvons y voir que le projet de loi 44 a été déposé le 13 juin dernier et plusieurs commerçants craignent que ce projet soit mis en effectif après les élections.

Nous n’essayons pas de dire que ce projet de loi est la loi du dimanche, mais pourrait être un processus menant à une loi plus radicale, discriminatoire et à l’encontre de la charte canadienne de nos libertés.

Cette loi 44 a débuté en 2020 pour lutter contre le changement climatique et la création de richesse. Ce projet durera 5 ans (2025), pour permettre aux compagnies d’avoir moins de paperasse, moins de complication et donc plus d’argent tout en restant « vert ».

En 2020 le projet portait le titre sur le changement climatique, en 2021 sur la lutte contre le tabagisme et en 2022 aux fins d’alléger le fardeau réglementaire et administratif. Dans alléger on voit le fait d’avoir une semaine de 4 jours ou du moins de pouvoir fermer pendant une journée, plus précisément le dimanche, avec plusieurs autre chose.

Depuis des années, le Vatican fait la promotion du message Laudato Si’ du pape. Ce plan, « conçu pour encourager les acteurs stratégiques à s’engager à atteindre une durabilité totale en s’inspirant du plaidoyer environnemental du pape François », est passé à la vitesse supérieure cette année (CruxNow, 25 mai 2021). « Le pape François a déclaré que l’humanité a le devoir envers les générations futures de surmonter l’égoïsme, l’indifférence et les habitudes ‘irresponsables’, demandant aux fidèles de respecter la création et ‘d’inaugurer un style de vie et une société enfin éco-durable’. » Selon un responsable du Vatican, le plan est conçu pour durer sept ans en raison de la signification biblique du chiffre sept. La première année est une année de planification, suivie de cinq années d’action environnementale. La septième et dernière année « sera une année sabbatique consacrée à la louange et à la reconnaissance de Dieu ».

L’idée est de commencer par les églises et les organisations catholiques, puis de faire appel à d’autres églises et organisations, pour finalement impliquer le monde entier. Un jour de repos hebdomadaire obligatoire fait partie intégrante du plan. « L’encyclique du pape demande que le dimanche soit mis en œuvre comme un jour de repos hebdomadaire pour sauver l’environnement » (OpenPr.com, 11 décembre 2020).

La prophétie biblique prévoit la montée en puissance d’une « bête » de la fin des temps en Europe centrale. Cette « bête » sera un puissant dirigeant politique/militaire/économique qui travaillera de concert avec un puissant chef religieux (voir Apocalypse 13). Finalement, le chef religieux fera en sorte que « tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne puisse acheter ou vendre, si ce n’est celui qui a la marque, ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom » (v. 16-17). 

Le pape prévoit ce plan graduel, mais certain. Rappelez-vous de cette date à laquelle le pape à parlé. L’année 2027 est l’année à laquelle le plan Laudato Si se termine, menant donc à un plan de 7 ans (2020-2027) et se complétant par l’accomplissement de son plan à savoir le jour du repos dominical. [3]

Terminons l’œuvre du Seigneur tant qu’il est temps !

 

[1] https://www.newworldencyclopedia.org/entry/Blue_law
[2] https://www.lapresse.ca/affaires/2022-08-24/commerce-de-detail/le-debat-sur-les-heures-d-ouverture-s-invite-dans-la-campagne-electorale.php
[3] https://donboscosalesianportal.org/launching-of-the-laudato-si-action-platform-2027/

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