Le Canada coupe le statut d’organisme de bienfaisance aux groupes anti-avortement

Le Canada, si le parti libéral entrait au pouvoir, allait changer le statut d’organisme de bienfaisance. Il allait enlever le statut des groupes anti-avortement.

Le Canada, si le parti libéral entrait au pouvoir, allait changer le statut d’organisme de bienfaisance. Au Canada, un statut d’organisme de bienfaisance se définit comme suit : 

« Un organisme de bienfaisance enregistré est une personne morale, une fiducie ou une association non constituée en personne morale et établie au Canada, résidente du Canada et enregistrée en tant qu’œuvre de bienfaisance, fondation publique ou fondation privée conformément à la Loi sur l’impôt sur le revenu. Les organismes de bienfaisance enregistrés font partie d’un groupe plus important d’organismes connus sous le nom de donataires reconnus qui peuvent remettre aux donateurs des reçus à des fins fiscales. » [1]

Il y a une différence entre un organisme de bienfaisance et un organisme à but non lucratif (OBNL), la voici : « L’organisme sans but lucratif est créé et géré pour n’importe quelle fin, à l’exception de la réalisation de profits. […] Contrairement à l’organisme de bienfaisance enregistré, l’organisme sans but lucratif ne peut pas délivrer des reçus officiels de dons pour les impôts. » [2]

La différence principale est le fait que l’un est reconnu par l’État pour délivrer des reçus officiels de dons pour les impôts, est reconnue pour officialiser des mariages, obsèques, etc. en tant qu’Église.

Le reçu d’impôt permet au particulier de recevoir davantage d’impôt, car le gouvernement les a remerciés pour leur contribution au bien commun (une définition courte du but).

Pourtant le bien commun va de plus en plus contre le bien de la Bible. Voici quelque changement depuis l’arrivée de Justin Trudeau au pouvoir en 2015 : 

  • Accord de Paris sur le climat (22 avril 2016)
  • Autorisation des OGM en élevage et du glyphosate par Mosento (avril 2016-2017)
  • Aide médicale à mourir ou suicide assisté pour ainsi dire (17 juin 2016)
  • Légalisation de la Marijuana (6 juin 2019)
  • Loi sur l’interdiction sur la thérapie de conversion LGBTQ (2022)
  • Etc.

 

Depuis son intronisation il ne fait détruire davantage le plan que Dieu avait pour l’homme. En novembre dernier, Justin Trudeau décide de faire une élection à la moitié de son mandat (4 ans), pour cela il faut les promesses électorales suivantes :

« Établir des règlements en vertu de la Loi canadienne sur la santé régissant l’accessibilité aux services de santé sexuelle et génésique afin qu’il n’y ait aucun doute, peu importe où une personne vit, qu’elle a accès à des services de santé sexuelle et génésique accessibles au public. L’incapacité d’une province à respecter cette norme entraînerait une pénalité automatique appliquée aux transferts fédéraux en matière de santé.

– Fournir jusqu’à 10 millions de dollars à Santé Canada pour développer un portail facilement accessible qui fournit des informations exactes, sans jugement et fondées sur des données probantes sur la santé et les droits sexuels et génésiques, qui comprendra une section contre la désinformation sur l’avortement.

– Fournir jusqu’à 10 millions de dollars sur 3 ans aux organisations de base dirigées par des jeunes qui répondent aux besoins uniques des jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive.

Ne plus accorder le statut d’organisme de bienfaisance aux organisations antiavortement (par exemple, les centres de crise pour les femmes enceintes) qui donnent des conseils malhonnêtes aux femmes sur leurs droits et sur les options qui s’offrent à elles à tous les stades de la grossesse. (C’est moi qui souligne) » [3]

Ce fût officiellement le cas de cette loi en janvier, dans lequel, quelques semaines auparavant le gouvernement avait fait une lettre de mandat qui décrivait quelque chose de similaire mis en place très bientôt :

« Introduire des modifications à la Loi de l’impôt sur le revenu pour rendre inadmissibles au statut d’organisme de bienfaisance les organisations anti-avortement qui donnent des conseils malhonnêtes aux femmes enceintes sur leurs droits et leurs options, et pour élargir le crédit d’impôt pour frais médicaux afin d’inclure les coûts remboursés aux mères porteuses pour les dépenses de FIV. Vous serez soutenu dans cette tâche par la ministre de la Condition féminine et de l’Égalité des sexes et de la Jeunesse. » [4]

En tant que chrétiens, devons-nous obéir aux hommes ou à Dieu ? Aimerions-nous mieux perdre notre statut d’organisme de bienfaisance pour aller vers un OBNL ou perdre notre vie éternelle ?

Allons vers la Bible pour voir ce qu’elle nous dit. James White dans son livre A Solemn Appeal nous dit: 

« Et en plus de tout cela, les conséquences d’une telle pratique sont des plus désastreuses pour la nature physique et morale de ceux dont l’âme est souillée par ce terrible péché. La santé générale de la mère est souvent ruinée, et les organes génitaux gravement blessés. Aucun système ne peut supporter le choc produit par ce crime contre nature sans être plus ou moins altéré, et beaucoup de femmes meurent pour avoir commis ce péché ; d’autres vivent, mais ne sont plus jamais en état de concevoir, et souffrent souvent constamment à cause de leurs efforts diaboliques ; d’autres encore sont capables d’avoir des enfants, mais avec une angoisse qu’aucune langue ne peut raconter, et l’enfant ainsi né est souvent une malédiction pour lui-même et pour tous ceux avec qui il est en relation. » [5]

Un terrible péché, des blessures parfois mortelles, un choc mental, une pratique désastreuse, voici par quoi cet auteur décrit l’avortement. Nous pourrions continuer avec un auteur très connu du nom de J. H. Kellogg qui nous dit en citant un physicien :

« De tous les péchés, physiques et moraux, contre l’homme et Dieu, je n’en connais aucun qui soit si profondément condamnable que celui, très courant, de la destruction de l’enfant alors qu’il est encore dans le sein de sa mère. Cette pratique est si répugnante que je peux difficilement exprimer la répugnance avec laquelle j’aborde ce sujet. Meurtre – assassinat de sang-froid, sans raison, d’un enfant inconnu ; » [6]

La Bible nous parle de ne pas prendre de vie, d’après le sixième commandement de sa parole. Cela va dès qu’un foetus est mis en marche.

Nous pourrions élaborer sur le sujet, mais nous pouvons constater où s’en va le monde.

 

[1] canada.ca
[2] educaloi.qc.ca
[3] canadiancharitylaw.ca
[4] pm.gc.ca
[5] James White, A Solemn Appeal, p.101.1.
[6] J. H. Kellogg, Plain facts about sexual life, p.181.

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